Chine : deux bus «sabotés» explosent
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Chine : deux bus «sabotés» explosent
Deux personnes sont mortes et quatorze ont été blessées dans l'explosion de deux bus, lundi matin, dans le sud-ouest du pays. La police dénonce un sabotage. A trois semaines des JO, Pékin a considérablement renforcé sa sécurité.
» Offensive antipollution de Pékin avant les JO
Le spectre du terrorisme, agité par Pékin avant les Jeux olympiques, est-il en train de devenir réalité ? Deux bus ont explosé lundi matin, à moins d'une heure d'intervalle, en plein centre ville de Kunming, la capitale du Yunnan, une province du sud-ouest du pays. Les déflagrations qui ont eu lieu à l'heure de pointe matinale, ont tué deux passagers et blessé quatorze autres personnes. La première explosion, survenue à 7 heures, a coûté la vie à une femme et blessé dix personnes. L'autobus, dont les vitres ont volé en éclats et les sièges ont été tordus , se trouvait à un arrêt en face d'un hôpital. La deuxième a eu lieu sur la même artère, tuant un homme et blessant quatre personnes.
A la suite des explosions, la police a bouclé les deux zones et procédé à des contrôles d'identité en ville pour retrouver les auteurs de l'attentat. Car les autorités en sont persuadées : il s'agit d'un acte terroriste. Ne fournissant aucun détail sur la nature des explosions et ce qui les a orientés sur cette piste, les enquêteurs ont dénoncé un sabotage.
Pékin avance le risque d'un terrorisme musulman
Cette hypothèse, présentée comme une certitude par les autorités, intervient alors que depuis plusieurs semaines Pékin brandit la menace terroriste, en provenance de la région musulmane du Xinjiang pour justifier la mise en place de strictes mesures de sécurité en vue des JO. En avril, Pékin avait annoncé le démantèlement dans cette province de deux groupes terroristes qui projetaient de commettre des attentats suicide et d'enlever des ressortissants étrangers. Début juillet, le gouvernement annonçait en fanfare l'arrestation de 82 «terroristes» appartenant à une ethnie turcophone.
Ces révélations ont néanmoins été reçues avec prudence par la communauté internationale qui estimait que la Chine exagérait le risque. Certains militants des droits de l'homme ont même accusé Pékin d'abattre la carte du terrorisme pour mieux réprimer toute opposition.
Régler tous les conflits sociaux avant les JO
Soucieux d'éviter tout débordement pendant les trois semaines de compétition qui verront Pékin devenir le centre du monde, le gouvernement central a récemment ordonné aux gouvernements locaux de résoudre les conflits sociaux qui ébranlent leurs provinces, afin d'éviter une multiplication des incidents. Le pays est en proie depuis un mois à de violentes manifestations.
Toutefois, le drame de lundi n'est pas le premier qui frappe un bus. En mai déjà, trois personnes étaient mortes à Shanghai dans l'explosion mystérieuse d'un bus. La police avait conclu que l'incendie était lié à la présence de liquides inflammables dans le véhicule, sans offrir d'autres explications.
source : lefigaro
» Offensive antipollution de Pékin avant les JO
Le spectre du terrorisme, agité par Pékin avant les Jeux olympiques, est-il en train de devenir réalité ? Deux bus ont explosé lundi matin, à moins d'une heure d'intervalle, en plein centre ville de Kunming, la capitale du Yunnan, une province du sud-ouest du pays. Les déflagrations qui ont eu lieu à l'heure de pointe matinale, ont tué deux passagers et blessé quatorze autres personnes. La première explosion, survenue à 7 heures, a coûté la vie à une femme et blessé dix personnes. L'autobus, dont les vitres ont volé en éclats et les sièges ont été tordus , se trouvait à un arrêt en face d'un hôpital. La deuxième a eu lieu sur la même artère, tuant un homme et blessant quatre personnes.
A la suite des explosions, la police a bouclé les deux zones et procédé à des contrôles d'identité en ville pour retrouver les auteurs de l'attentat. Car les autorités en sont persuadées : il s'agit d'un acte terroriste. Ne fournissant aucun détail sur la nature des explosions et ce qui les a orientés sur cette piste, les enquêteurs ont dénoncé un sabotage.
Pékin avance le risque d'un terrorisme musulman
Cette hypothèse, présentée comme une certitude par les autorités, intervient alors que depuis plusieurs semaines Pékin brandit la menace terroriste, en provenance de la région musulmane du Xinjiang pour justifier la mise en place de strictes mesures de sécurité en vue des JO. En avril, Pékin avait annoncé le démantèlement dans cette province de deux groupes terroristes qui projetaient de commettre des attentats suicide et d'enlever des ressortissants étrangers. Début juillet, le gouvernement annonçait en fanfare l'arrestation de 82 «terroristes» appartenant à une ethnie turcophone.
Ces révélations ont néanmoins été reçues avec prudence par la communauté internationale qui estimait que la Chine exagérait le risque. Certains militants des droits de l'homme ont même accusé Pékin d'abattre la carte du terrorisme pour mieux réprimer toute opposition.
Régler tous les conflits sociaux avant les JO
Soucieux d'éviter tout débordement pendant les trois semaines de compétition qui verront Pékin devenir le centre du monde, le gouvernement central a récemment ordonné aux gouvernements locaux de résoudre les conflits sociaux qui ébranlent leurs provinces, afin d'éviter une multiplication des incidents. Le pays est en proie depuis un mois à de violentes manifestations.
Toutefois, le drame de lundi n'est pas le premier qui frappe un bus. En mai déjà, trois personnes étaient mortes à Shanghai dans l'explosion mystérieuse d'un bus. La police avait conclu que l'incendie était lié à la présence de liquides inflammables dans le véhicule, sans offrir d'autres explications.
source : lefigaro
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